Mars, vers le printemps...

Beaucoup d'évènements de différentes natures en cette fin de mois de février et début de mois de Mars.

Iris a été très gâtée pour son anniversaire et elle était heureuse à chaque fois. Elle aura eu la chance de souffler ses bougies 3 fois : à la maison, avec sa cousine de Niamey (mais pas sa mamie C ni mes parents) et avec les copains de la crèche.

Nous avons pu rencontrer la nouvelle femme de frère à Philippe et sa fille qui ont été "adoptées" immédiatement par les enfants "ma cousine" "tatie", bref, en toute simplicité, la famille s'élargie.

Mes parents sont partis au Vietnam le 25 février...depuis c'est la nostalgie chaque jour...Ils ont pu visiter le Nord du pays et le Sud. J'ai hâte de pouvoir un jour découvrir aussi le nord du pays et le centre et encore plus de retourner au Sud ! Vendredi ils ont pu se rendre à la maison d'Amour, maison qui accueille des enfants issus de familles pauvres afin de les scolariser. Mes parents y parrainent un jeune garçon (Duyet) depuis 3 ans et j'y parraine une petite fille (My-Linh) de 4 ans depuis l'automne dernier. Ces rencontres ont été semblent-il très émouvantes : échanges de cadeaux, échanges de merci...la maman de My-Linh était présente et a remis un petit présent pour moi. Très touchant.

Aujourd'hui ils étaient à l'orphelinat de Go Vap...vous imaginez un peu comme cela est chargé en émotions aussi. Ils ont pris des photos du lit de Lino, des lits d'Iris. La nounou d'Iris était au bord des larmes....hélas, je ne me souviens plus de son visage, vivement la photo. Et la directrice aussi a été très accueillante, curieuse de savoir comment allait Iris depuis 2 ans et questionnant mes parents sur nos intentions d'y retourner pour revoir les enfants.

Question boulot...après 3 semaines d'arrêt et d'insomnies et de cauchemars, je suis prolongée un mois ! Vivement que je puisse trouver un autre job pour tourner la page. En plus, en arrêt maladie et encore plus en incapacité temporaire de travail et bien je ne peux pas négocier de rupture conventionnelle. Soit je parviens donc à y retourner pour la demander avec le risque (grand) qu'elle soit refusée, soit je joue les prolongations en arrêt et le médecin du travail m'aide à sortir de là en prononçant une inaptitude définitive ce qui est, je crois, assez long et du coup, contraignant. Soit je trouve un autre job et je démissionne ! Option que j'aimerais privilégier mais hélas plus difficile que les 2 autres à réaliser dans ce contexte économique actuel.
Si l'on positive la situation, j'ai un mois pour réviser mon CAP à fond ! C'est ce que j'ai commencé à faire.

Hier soir nous étions à la soirée carnaval de l'école, toute la famille a joué le jeu du déguisement et j'ai reporté l'une des mes tenues d'un des plus grands jours de ma vie...