Repose en paix...

Et bien l'humeur est bien morose ces jours-ci pour la Gazelle.
Après la vague des virus du début d'année, les insomnies et compagnie nous avions fini par tous nous sentir mieux, surtout depuis nos petites vacances. Mais c'était sans compter que le plus vieux de la famille, avait lui, beaucoup plus de mal à se remettre de son dernier malaise...

Junior nous a de nouveau alerté samedi soir en pleurant devant la porte. A nouveau il se trouvait paralysé des membres inférieurs et ne pouvait pas se déplacer pour faire ses besoins, manger ou boire. Il semblait souffrir aussi lors de ses tentatives pour ramper...
En contact avec la clinique vétérinaire nous avons commencer un traitement choc à la maison pour passer la nuit mais le dimanche matin, ce n'était guère mieux. J'ai transporté mon vieux chien jusqu'à la clinique à quelques km de la maison. J'ai aidé à l'auscultation, à la réalisation d'une échographie, et à la mise en place d'une perfusion et je suis partie, insistant sur le fait que mon chien était un survivant et qu'il s'était remis de tout, même si plusieurs fois par le passé on avait tenté des traitements de la dernière chance...
Le soir, par téléphone, les nouvelles étaient encourageantes mais pas encore dans le sens du rétablissement.

Ce lundi 09 mars en débauchant je suis allée lui rendre une visite. Cette visite était prévue et le matin on m'avait prévenue que je ne le récupérerai pas le soir même mais l'équipe attendait mes observations pour se prononcer sur son état. Quand je me suis avancée vers son box, Junior n'a présenté aucune réaction pendant au moins 5 minutes malgré mes caresses et mes appels. Je me suis mise à pleurer et il m'a regardé, avec son petit regard par en dessous de quand çà va pas trop...Il ne bougeait pas beaucoup mais était bien présent, avec moi. Quand la vétérinaire est arrivée nous l'avons sorti de la cage pour vérifier ensemble l'évolution de sa mobilité et malheureusement, cela s'était à nouveau dégradé malgré le traitement et Junior ne tenait pas debout. Préparée à demi-mots plusieurs fois je me suis résolue à le soulager et j'ai assisté à son départ vers une nouvelle vie, pleine de libertés retrouvées.
Bizarrement, moi, je ne me sentais pas plus légère, bien au contraire. 14 ans de ma vie a compté sur sa présence alors bien entendu, çà fait un vide.

J'ai décidé de le faire renaître de ses cendres dans mes beaux rosiers, devant la maison. Ce jardin est à lui, ces roses seront lui.